Ces derniers temps, les tarifs des matières premières négociés sur les marchés ont bondit de façon éparpillée. Tout cela est justifié par le fait qu’il manque un déclencheur capable de donner une ligne directrice sur les prix.
La fin de la semaine passée a été marquée par une hausse des prix sur le marché du pétrole, suite à l’annonce portant sur la consolidation de la relation bilatérale entre l’Arabie saoudite et la Russie pour affermir le marché pétrolier. Mais cela est aussi dû au fait que le Département américain de l’Énergie (DoE) ait annoncé la baisse des stocks de pétrole brut à pratiquement 15 millions la semaine passée aux États-Unis.
A la vente, la valeur du baril de Brent de la mer du Nord était de 48,42 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, alors qu’une semaine avant, il valait 45,83 dollars. Le baril de light sweet crude au New York Mercantile Exchange (Nymex), valait 46,27 dollars, alors que la semaine d’avant il valait 43,50 dollars. Avec un dollar pratiquement au plus bas de son niveau, le cours du sucre a continué à se consolider, favorisé par la monnaie américaine qui enregistre un taux faible.
Sur le marché boursier de Londres, la tonne de sucre blanc livré en octobre avait une valeur de 540,70 dollars, alors que la semaine précédente il se proposait à 534,80 dollars.
A Wall Street, le sucre brut avait une valeur de 20,01 cents, quand on sait qu’une semaine avant, il valait 19,87 cents. La tonne de Robusta livrée en novembre avait une valeur de 1.903 dollars en fin de semaine, au lieu de 1.853 dollars une semaine avant.
Au niveau de l’ICE Futures US de New York, la livre d’Arabica avait une valeur de 151,15 cents, alors qu’une semaine plutôt, il valait 151,95 cents. Comparé au cours du café et du sucre celui du cacao a baissé bloqué par des prévisions de récolte en croissance. La valeur de la tonne de cacao en décembre avait une valeur de 2.199 livres sterling, au lieu de 2.280 livres sterling sept jours avant. La tonne de cacao avait une valeur de 2.786 dollars, au lieu de 2.899 dollars une semaine avant.
Les prix du blé étaient plombés par une récolte considérablement élevée au niveau mondial et les visions concernant les exportations ne sont pas claires, alors que le cours du mais et du soja ont connu un rebond suite aux exportations américaines relativement satisfaisantes.